Histoire de l'art
De Leptis Magna à Palmyre
> Libye / Égypte / Syrie
(du Ier siècle av. J.C. au IVème siècle après J.C.)
Chantal Duquéroux-Rozwens
Conférences avec vidéoprojection
Ces trois pays du Proche Orient ancien ont un exceptionnel patrimoine artistique. Que ce soit la Libye, qui fut grecque, romaine et byzantine, l’Égypte et ses portraits du Fayoum héritiers des traditions funéraires ancestrales enrichies des influences étrangères, la Syrie, carrefour majeur, creuset de civilisations, chacun de ces pays offre encore au regard les témoignages d’un passé riche et glorieux.
Une promenade s’impose entre Méditerranée et déserts, dans le plus grand respect de ces lieux d’histoire.
Le pillage de Leptis Magna, une des villes les plus opulentes de la puissante Carthage, débuta au XVIIème siècle. Avec les campagnes de fouilles archéologiques qui commencèrent dans les années 1920, les lieux furent surveillés, ainsi que d’autres tout aussi prestigieux, Oea/Tripoli, Sabratha, Cyrène...
Dans le désert de Libye, le Fayoum au sud ouest du Caire, révéla en son sol dès le XIXème siècle de saisissants portraits funéraires, témoins d’une société cosmopolite composée de Grecs, Égyptiens, Romains, Libyens, Syriens...
Les échanges furent incessants, entre autres avec la Syrie, dont la grande ville de Palmyre, au nord est de Damas, fut un important foyer culturel et commercial.
De Leptis Magna à Palmyre
> Libye / Égypte / Syrie
Conférences avec vidéoprojection
les lundis de 9h30 à 11h30
3 sessions de 9 séances chacune
1ère session :
2ème session :
3ème session :
Début le 23.09.2024
Début le 16.12.2024
Début le 17.03.2025
Coût de chaque session : 170 € (2x85)
L’usage de la Figuration
> de Delacroix à Magritte (1830 - 1930)
Chantal Duquéroux-Rozwens
Conférences avec vidéoprojection
Depuis sa présentation au public en 1831, « La Liberté guidant le peuple » fit régulièrement scandale et en 2018 sur Facebook elle fut interdite de publication, à cause de la poitrine dénudée du personnage féminin.
Bien sûr jamais aucune aventure de ce genre ne pouvait arriver à « Ceci n’est pas une pipe » qui fut au pire considéré comme un tableau iconoclaste, voire un mauvais tableau... Mais Magritte disait « il faut que la peinture serve à autre chose qu’à la peinture », c'est-à-dire que si nous ne pouvons pas dépasser la lecture immédiate du sujet que nous avons sous les yeux, alors le rôle de la peinture n’est pas rempli.
Est ce donc à dire que l’œuvre peinte dans le style figuratif le plus précis, ne doit pas être lue justement dans l’exactitude de la réalité démontrée ? Très certainement dans la logique surréaliste, mais pas uniquement.
La plus grande partie de la création contemporaine ou presque est dans la Figuration, s’exprime par la Figuration. Cette représentation du visible prend des aspects différents selon les époques et leurs conventions, leurs modes. Elle peut être très sommaire, schématique, partielle, ou à l’inverse, naturaliste, dans l’hyper réalité. Mais que nous apporte l’imitation, la traduction de la réalité ? Le souvenir du présent, du passé ? Quel sentiment est ressenti ? La mélancolie, le bonheur ? L’imitation est elle un refuge, une certitude, une consolation ?
L’usage de la Figuration
> de Delacroix à Magritte
Conférences avec vidéoprojection
les mardis de 9h30 à 11h30
3 sessions de 9 séances chacune
1ère session :
2ème session :
3ème session :
Début le 24.09.2024
Début le 17.12.2024
Début le 18.03.2025
Coût de chaque session : 170 € (2x85)
Voir l’invisible
Pascal Coulon
Conférences avec vidéoprojection
Dans ces séances sera proposée une réflexion sur le travail du peintre, sur la nature de sa vision, et surtout sur l’œuvre comme rencontre, potentiellement à la source d’une modification des habitudes de vision, voire d’une évolution existentielle, pour le regardeur.
Nous nous appuierons d’abord sur une courte Nouvelle de Marguerite Yourcenar qui nous permettra une première approche poétique d’un ensemble de thèmes (qu’est-ce que le « voir » de l’artiste ? Quel est son pouvoir révélateur ? Qu’est-ce que l’invisible ? Quelle est la nature de la relation entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel ? etc.) que nous retrouverons dans les autres séances.
Nous verrons ensuite que l’œuvre de Corot consiste en grande partie à donner une musicalité à sa toile et à transmettre une tonalité affective. En ceci Corot ouvre à la modernité des peintres comme Kandinsky ou Klee, qui cherchent à peindre la nécessité intérieure et à donner un rythme à leur toile. Ils feront donc dans une seconde partie de la session l’objet de notre étude, ainsi que d’autres abstractionnistes comme Nicolas de Staël ou Hans Hartung.
Nous achèverons ce parcours avec l’œuvre de Rothko clairement tournée vers le sublime, voire vers la mystique.
Voir l’invisible
Conférences avec vidéoprojection
11 jeudis de 9h30 à 11h30
début le 03.10.2024
207 € (3x69)
Les monuments de Florence
Jacopo Pasquali
Conférences avec vidéoprojection
Florence, berceau de l’art, célèbre pour ses œuvres et son histoire, possède un nombre considérable de monuments plus ou moins connus du grand public. L'histoire fascinante des Palazzi, des tours, des églises et des jardins à travers les siècles nous permettra de découvrir les facettes cachées de ces merveilles.
En premier lieu, le Palazzo Pitti, qui abrite la Galerie Palatine, avec les Raphaël et les Titien, la Galerie de l’Art Moderne, le musée des Porcelaines, le musée du Costume. Ce bâtiment est aussi caractérisé par la présence d’un jardin historique parmi les plus beaux du monde, parsemé de grottes artificielles, fontaines et sculptures. Puis le Palazzo del Podestà ou Bargello, un édifice médiéval, à l’apparence austère, transformé au fil des siècle en prison (comme ce fut le cas pour le Palais des Papes d’Avignon), où se trouve aujourd’hui une collection unique de sculptures et d’objets d’art du Moyen-Âge et de la Renaissance. Au rez-de-chaussée la grande salle dédiée à Michel-Ange et au Maniérisme et au premier étage la collection d’ivoires byzantins et français que l’antiquaire français Jean-Baptiste Carrand a donné à la ville de Florence lors de sa mort en 1888.
À côté de ces exemples les plus célèbres, dans les quatre quartiers de la ville (San Giovanni, Santa Croce, Santa Maria Novella et Santo Spirito), qui constituent l’ancien centre historique, on trouve le long des deux rives du fleuve Arno toute une série de Palazzi ayant appartenus aux familles de la noblesse ou de la riche bourgeoisie florentine, certains toujours détenus par le descendants de ceux qui les firent édifier, comme, par exemple, les Palazzi Ginori, Antinori et Guicciardini.
Le passage de la seconde guerre mondiale a, hélas, durement affecté ce que l’on pouvait considérer comme le quartier le plus caractéristique et pittoresque de la ville ancienne, qui se trouvait autour du Ponte Vecchio. Malgré cela, ce qui reste et qui a pu être récupéré jusqu'à ces dernières années grâce aux techniques modernes de restauration, est toujours susceptible de susciter notre admiration et notre émerveillement, comme par exemple le Palazzo Acciaiuoli, avec ses fresques de Bernardino Poccetti que l’on croyait perdues à jamais. Et puis les églises de l’époque romane jusqu’à l’époque baroque, disséminées sur les places et dans les ruelles, et souvent décorées avec des fresques réalisées par les plus grands maîtres de l’art.
Nous aurons l'occasion de découvrir progressivement toute cette richesse au cours d'un charmant voyage virtuel.
Les monuments de Florence
Conférences avec vidéoprojection
12 lundis de 14h00 à 16h00
début le 30.09.2024
225 € (3x75)
Manifestes et avant-gardes
Pascal Coulon
Conférences avec vidéoprojection
Ces séances porteront principalement sur les artistes des avant-gardes de la fin du 19ème siècle à nos jours.
Hormis leurs œuvres propres, nous étudierons aussi leurs prises de position, certes esthétiques, mais aussi éthiques et politiques, et cela grâce à leurs écrits sous forme de manifestes. Ainsi, du réalisme de Courbet au surréalisme, en passant par le futurisme et l’expressionnisme, entre autres, c’est tout un pan de l’histoire de la peinture moderne qui sera abordé sous des aspects divers.
Manifestes et avant-gardes
Conférences avec vidéoprojection
11 jeudis de 9h30 à 11h30
début le 16.01.2025
207 € (3x69)
Rome avant Rome
Orient, Étrusques et anciens peuples italiques
Jacopo Pasquali
Conférences avec vidéoprojection
L’image de Rome et de sa puissance à l’époque impériale a fait trop souvent négliger, en particulier au grand public, son histoire la plus ancienne, attribuée à la redondante fantaisie des auteurs grecs et latins et étudiée seulement en fonction de sa fortune future, quand le petit centre du Latium primitif n’était plus qu’un lointain souvenir.
Les influences venues d’Orient et de Grèce unies à la culture des Étrusques et aux boni mores des Sabins ont contribué à faire d’un village de cabanes la métropole qui a envisagé conquérir le monde. César lui-même, dans son discours au procès contre Catilina rapportée par Salluste, n’hésite pas à reconnaître ces apports importants des peuples qui ont précédé les Romains sur le sol du Latium.
Maintenant que ces anciennes légendes revivent grâce aux récentes fouilles archéologiques, qui se sont déroulées à partir des années 1960 et sont toujours en cours sur les collines de Rome et dans les territoires limitrophes tels que Castel di Decima, Osteria dell’Osa, Pratica di Mare et Santa Marinella, nous pouvons considérer sous un nouvel angle les récits de Tite Live, Virgile, Denys d’Halicarnasse, Ovide et Plutarque, grâce aussi à la contribution de l’anthropologie et des religions comparées.
Du pieux Enée, qui après avoir quitté Troie en flamme avec son fils, son vieux père et les mystérieux dieux Pénates, décide de faire de l’Italie sa nouvelle patrie, aux jumeaux Romulus et Rémus, ses descendants, qui fondèrent Rome, aux rois étrusques et à l’avènement de la République, nous aurons l'occasion de découvrir un parcours historique et artistique passionnant.
Rome avant Rome
Orient, Étrusques et anciens peuples italiques
Conférences avec vidéoprojection
12 lundis de 14h00 à 16h00
début le 27.01.2025
225 € (3x75)
L'Art contemporain au féminin : Une esthétique spécifique ?
Dominique Bernard Faivre
Conférences avec vidéoprojection
L’expression même « d’art contemporain », désignant étymologiquement un art « de notre temps », devient plus explicite si l’on y fait référence comme notion esthétique.
Elle englobe alors à elle seule les formes propres à la création contemporaine telles, par exemple, que l’installation ou la performance se rattachant respectivement à des mouvements de type minimaliste et conceptuel. En ce qui concerne en outre la matière artistique même, elle semble s’appuyer davantage sur les matériaux de synthèse que sur le marbre, quand ce n’est pas sur le corps même de l’artiste, ou sur les pigments au service du bombage plutôt que de la peinture à proprement parler.
Mais c’est sans doute en ce qui concerne les finalités que l’art contemporain au féminin se distingue souvent, évidemment de l’histoire de l’art en général, mais aussi de celui de ses homologues masculins. Car si tous s’accordent à mettre en scène, dans les vanités contemporaines notamment, des motifs relevant de la conscience de la temporalité humaine, des dimensions relatives à la place des femmes sont omniprésentes dans la création féminine, qui peut prendre parfois une couleur politique hautement provocatrice.
Nous serons alors amenés à nous poser des questions à partir de mouvements et têtes d’affiche tels que l’art féministe (Nicky de St. Phalle), le pop art (Yahoi Kusama), l’art environnemental (Nancy Holt) et le land art (Juliana Notari), l’art corporel (Gina Pane) et le body art (Orlan), l’art urbain (Miss Tic), le street art (Shamsia Hassani) et la bad painting (Alice Neel), sans omettre les derniers-nés que constituent par exemple le bio art (Amy Karle) ou l’art digital (Sabrina Ratté) impliquant la plus haute technologie…
L'Art contemporain au féminin
Conférences avec vidéoprojection
12 mardis de 9h30 à 11h30
début le 07.01.2025
225 € (3x75)
Histoire du Cinéma : L'année Marcel Pagnol - Les divas italiennes
Laura Vichi
Conférences avec vidéoprojection
L'année 2024-2025 est l'année Marcel Pagnol, célébré par des hommages et rétrospectives dans toute la France. Le premier volet de notre cours sera donc consacré à un approfondissement de son apport à l'histoire du cinéma, à partir de la “révolution du son” mise en place par Pagnol et en passant par ses écrits sur le septième art et son rapport au théâtre, en essayant de l'appréhender également dans des perspectives actuelles, notamment celles de l'écologie et des rapports de genre. Cela permettra de mieux profiter des manifestations autour de cette figure singulière qui auront lieu dans la région.
Le deuxième volet du cours sera consacré au cinéma italien des stars féminines des années 1950-1960 : en dépassant largement leurs personnages, elles incarnaient des styles de vie séduisants mais inaccessibles à leur public. Silvana Mangano sera l'actrice principalement étudiée, mais on essayera de regarder aussi d'autres cas de figures pour mieux comprendre les mécanismes, les enjeux et les coulisses de ce cinéma de stars féminines qui ont fait rêver une ou même plusieurs générations de spectateurs et ont fait la fortune économique du cinéma italien de leur époque.
Histoire du Cinéma : L'année Marcel Pagnol - Les divas italiennes
Conférences avec vidéoprojection
10 jeudis de 9h45 à 12h15
début le 23.01.2025
234 € (3x78)